Les amendements de Olivier Marleix pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, il paraît que le Président de la République veut réindustrialiser la France.

Alors parlons-en ! Et, pour commencer, parlons d'Atos – 100 000 salariés, champion national du numérique au niveau européen, conçu pour assurer l'indépendance de la France en matière de calcul de haute intensité. Il y a six mois, je vous ai invités à nationaliser temporairement cette entreprise pour éviter un naufrage. À l'époque, cela m'a valu...

Mieux vaut tard que jamais, mais vous semblez être les seuls à ne pas avoir compris qu'il fallait maintenir l'intégrité d'Atos et vous continuez de privilégier le plan de découpe conçu par la banque Rothschild et vos conseils américains. Parlons de Biogaran, champion français du médicament générique, fabricant de l'amoxicilline, qui fait défau...

Allez-vous vous opposer fermement à cette possibilité, comme vous avez su le faire, il y a quelques années, pour préserver Carrefour ? Biogaran doit rester français ! Parlons enfin de Total, la plus grosse valorisation du CAC40, une entreprise construite pour assurer l'indépendance énergétique de la France dans le secteur pétrolier. À force de...

Un seul chiffre : 9,5 %, soit le poids de l'industrie manufacturière dans le PIB, qui n'a jamais été aussi faible. Monsieur le Premier ministre, ne vous laissez pas griser par votre propre communication !

Monsieur le Premier ministre, la situation est grave. Elle est grave, parce qu'il avait fallu quarante ans à la France pour constituer une dette de 2 000 milliards d'euros et qu'à lui tout seul M. Macron y a ajouté 1 000 milliards.

Elle est grave, parce que vous avez menti aux Français. Vous saviez, dès la présentation en octobre dernier du budget pour l'année 2024, que vos chiffres étaient faux ; le Sénat l'a montré.

Toutefois, pas un ministre des finances à l'horizon – pourtant habituellement si prompt à jouer les redresseurs de tort – pour s'y opposer, pour dénoncer votre addiction à la dépense publique et mettre, avec le courage qu'appellent ses convictions, sa démission dans la balance.

Elle est grave, parce que si la note de la France est dégradée, tout le pays paiera la facture de votre incurie ,…

…puisque la hausse des taux s'appliquera aussi aux Français qui veulent accéder au crédit et ont déjà tant de mal à y parvenir ! Elle est grave parce que, même au pied du mur, vous essayez encore de cacher la réalité, en évitant à tout prix de passer devant le Parlement. Vous voulez diminuer la dépense sociale, que vous qualifiez de mauvaise dé...

Tous les pays de l'Union européenne ont été confrontés au covid. En Grèce et au Portugal, le déficit public est repassé sous la barre des 3 % ; l'Espagne y arrive et l'Italie y parviendra en 2025.

Pour la troisième semaine consécutive, Mayotte est paralysée par la mobilisation de la société civile, qui manifeste massivement et bloque les voies de circulation. Les causes de cette grave crise sont l'explosion de l'insécurité et l'amplification de l'immigration clandestine depuis l'arrêt de l'opération Wuambushu, qui était censée restaurer ...

…en particulier celles de notre collègue Mansour Kamardine, dont la demande de réunion d'urgence avec le Gouvernement est restée sans suite.

C'est donc désormais la rue qui s'exprime. Les Mahorais refusent, et ils ont raison, que Mayotte devienne le Lampedusa de l'océan Indien et que les villages et les quartiers soient placés sous le joug de gangs de criminels qui s'en prennent aux familles, aux travailleurs et aux enfants. Monsieur le Premier ministre, quand votre Gouvernement pr...

Quand lancerez-vous une opération Wuambushu puissance deux, voire puissance quatre, pour reconquérir les territoires perdus de la République à Mayotte ?

Surtout, quand reviendrez-vous sur ce droit du sol inconditionnel qui incite tant de Comoriens et d'Africains à affluer vers Mayotte ? – je pense en particulier aux mesures censurées par le Conseil constitutionnel. Voilà, monsieur le Premier ministre, les questions que se posent les habitants de Mayotte et que je vous adresse en leur nom.

Cela fait au moins sept ans que notre collègue Mansour Kamardine vous alerte, mois après mois, sur cette situation intolérable.

Les résultats ne sont pas au rendez-vous. Il faut changer d'échelle et mobiliser notamment des moyens de la marine nationale pour, enfin, défendre Mayotte.

Monsieur le Premier ministre, la seule question que se posent les Français à la suite de votre nomination à Matignon est simple : est-ce que cela va changer quelque chose pour eux ? La France connaît une dette abyssale qui la place au bord de la faillite, les Français ont de plus en plus de mal à boucler leurs fins de mois, nos frontières reste...

…avec des salariés contraints de dormir dans leur voiture : les défis qui vous attendent sont immenses, c'est peu de le dire.